Krystal L'adoratrice de peluches
Messages : 48 Date d'inscription : 08/07/2014
| Sujet: •Murders In The Snow• Mer 13 Aoû - 19:30 | |
| Bonjour/Bonsoir tout le monde ! Si j'ai crée ce sujet, c'est pour vous montrer une petite histoire que j'ai écrite pendant mes trois semaines en Bretagne. Ce n'est qu'un début et je pense modifier quelques petits trucs mais j'aimerai d'abord avoir quelques avis. Comme dit ci-dessus, l'histoire est assez courte et pourrait être assimilée à une simple nouvelle. Je pense donc faire une recueil de nouvelles, toutes racontant des meurtres, qu'ils soient réalisés normalement ou non. C'est un thème un peu spécial mais j'ai tellement l'habitude de regarder des émissions comme "Enquêtes criminelles" que j'en suis venue à avoir envie d'écrire des histoires contenant des meurtres, des enquêtes et tout, et tout... Bref, voici la petite nouvelle en question : - Spoiler:
Séoul, Corée du Sud, 2020
Dans un petit appartement de Séoul vivait une dame, Jung Soo Young, âgée de 50 ans. Une neige, blanche et pure, tombait sur le triste béton qui ornait les rues de la capitale Sud-Coréenne. Jung Soo Young, assise près de la fenêtre, l’admirait quand quelqu’un vint sonner à sa porte. Elle se leva doucement et alla ouvrir. Sa fille, Jung Ji Yeon se tenait devant la porte, accompagnée de sa fille, petite-fille de Jung Soo Young, Park Sae Min. Soo Young les fit entrer et elles s’assirent toutes les trois à la grande table. «Qu’est-ce qui me vaut l’honneur de votre visite? Leur demanda-t-elle en riant. -Nous aimerions nous rendre, pendant les prochaines vacances, dans la maison dont tu m’avais parlé quand j’étais jeune, commença Ji Yeon. Nous voulions juste savoir si ça te dérangeait.» Un souvenir d’enfance de Soo Young, qu’elle souhaitait noyer dans sa mémoire, refit surface subitement. Elle essaya, tant bien que mal, de cacher l’angoisse et la peur que lui inspirait cette maison et son seul souvenir qui en venait. …
Naemyeon-gil, Corée du Sud, 1977
Dans une petite ville éloignée de la capitale venait d’arriver en voiture une famille qui se rendait dans la résidence familiale. Dans cette voiture était assise Jung Soo Young, alors âgée de 7 ans. A côté d’elle, son frère Jung Yong Sun de 10 ans son aîné et, devant, ses parents. La petite s’impatientait en voyant la neige tomber sur les nombreux champs et jardins. «Quand on sera arrivés, on fera un bonhomme de neige, hein! dit-elle avec enthousiasme, souriante et les yeux brillants.» Son frère l’ignora et se retourna pour regarder par la fenêtre, visiblement ennuyé par ce voyage. «Oui, Soo Young. Tu feras un bonhomme de neige avec ton frère, lui répondit sa mère d’une voix douce.» La petite fille se mit à sautiller joyeusement sur son siège en souriant. Après un court trajet, la famille arriva à destination. Dès que le père coupa le moteur, Soo Young se précipita à l’extérieur pour jouer dans la neige tandis que son frère sortit doucement, traînant les pieds et soupirant. «Oppa! Viens faire un bonhomme de neige! Insista la petite fille en tirant son frère par le bras.» L’aîné soupira de nouveau et leva les yeux au ciel, exaspéré par la joie et la bonne humeur de sa sœur. «Désolé, Soo Young, je n’ai pas envie de jouer, répondit-il à sa cadette en se dirigeant vers la maison.» La petite fille le regarda s’éloigner en faisant la moue. «Oppa! Cria-t-elle. Je ne veux pas jouer toute seule !» Remarquant que personne ne prêtait attention à elle, la cadette s’assit dans la neige, dos à la maison et se mit à bouder. Au bout de quelques minutes, l’enfant, ne sachant pas être patiente, se leva et rentra dans la maison dans laquelle ses parents rangeaient activement les valises. La petite fille alla voir sa mère. «Eomma*! Oppa* refuse de faire un bonhomme de neige! Se plaignait-t-elle. -Il a sûrement autre chose à faire. On en fera un ensemble demain, d’accord? Lui promit sa mère.» Soo Young sourit et partit dans sa chambre pour ranger ses affaires.
Le lendemain matin, l’énergie de l’enfant n’avait pas disparue. Après avoir pris son petit déjeuner, elle mit un manteau, des bottes, des gants et sortit dans le jardin. Sa mère la rejoignit rapidement et elles firent un petit bonhomme de neige près de la porte principale de la maison. Fière d’elle, Soo Young alla chercher son frère. Elle frappa doucement à la porte de sa chambre et attendit gentiment qu’il l’autorise à rentrer ou, au moins, à ouvrir la porte. «Qu’est-ce que tu me veux?! Lui répondit-il -Viens voir le bonhomme de neige qu’on a fait avec eomma! Lui demanda la cadette.» Yong Sun ne lui répondit pas mais rapidement, il vint ouvrir la porte. Soo Young lui prit le bras et l’emmena jusqu’au jardin. «Oh, il est magnifique! s’exclama l’aîné en exagérant un peu. -Je suis sûre que si tu avais accepté d’en faire un avec moi, il aurait été encore plus beau! Déclara la petite fille. -Je n’en doute pas.» Après cela, ils rentrèrent tous les deux. Yong Sun s’installa devant la télé pendant que sa sœur partit jouer dans sa chambre.
Après le déjeuner, le père demanda à Yong Sun et Soo Young s’ils voulaient aller en ville avec eux. Bien sûr, Soo Young fut heureuse d’aller en ville alors que son frère préférait rester à l’intérieur. Dans le centre de la ville, on pouvait trouver de nombreux magasins proposant tous des choses diverses et variées. Il y avait aussi un marché se tenant dans la ville chaque mercredi. L’enfant, étant insouciante, était presque constamment souriante et joyeuse; faire les cours avec ses parents était une chose qui la rendait vraiment heureuse. Quand ils eurent acheté le nécessaire, ils se rendirent dans un magasin qui vendait tout et rien, toutes sortes de babioles pas nécessairement utiles. La famille connaissait le vendeur depuis quelques années, c’est pourquoi ils se rendaient souvent dans son magasin. «Soo Young! Ça fait longtemps! S’exclama-t-il en se baissant pour ébouriffer les cheveux de la petite fille, ce qui la fit rire. J’ai un cadeau pour toi!» Le vendeur sortit de sa poche un collier avec comme pendentif un caillou lisse et pointu. Soo Young le prit et le fixa, cherchant l’intérêt de l’objet, s’il en avait un. «A première vue, on pourrait croire que c’est un simple collier mais en réalité, il a une utilité très spéciale: il permet de savoir si un fantôme est présent. S’il y en a un près de toi, le caillou le pointera, expliqua-t-il à la petite fille, soudainement fascinée.» Les parents regardèrent le vendeur et la façon dont leur fille fixait le collier. «Vous savez très bien qu’elle croit tout ce qu’on lui raconte! Je ne veux pas qu’elle s’imagine qu’un fantôme hante notre maison, s’énerva la mère en prenant la main de sa fille.» Le vendeur s’excusa mais laissa la petite fille garder le collier. Ils se saluèrent et les Jung quittèrent le magasin pour rentrer chez eux.
Dès qu’ils furent rentrés, Soo Young voulut essayer le collier. Ce-dernier autour du cou, elle fit donc le tour de l’intérieur de la maison, mais le pendentif resta immobile. Déçue, elle décida de l’essayer dehors. Elle fit le tour du jardin, sans trop s’éloigner mais, encore une fois, le pendentif ne bougea pas. Bien décidée à le voir fonctionner, l’enfant s’éloigna de plus en plus jusqu'à arriver sur le bout de terrain sur lequel une maison avait été construite, puis détruite dès la mort du seul habitant. Le terrain appartenait depuis toujours aux Jung, ce pourquoi ils se sont permis de faire détruire cette maison. Tandis que la petite fille marchait près des quelques briques restantes, le pendentif commença à s’agiter, tirant sur la chaîne. Soo Young le regarda et l’encouragea à pointer un fantôme en chuchotant. Soudainement, le pendentif pointa le vide où devait se trouver un fantôme, juste en face de la petite fille. Prise de panique, elle s’enfuit sans chercher à communiquer alors que c’est ce qu’elle souhaitait à tout prix faire.
Le lendemain matin, après, en quelques sortes, avoir rencontré un fantôme, si, toutefois, le collier fonctionnait, Soo Young était encore plus déterminée à parler avec ce fantôme, enfin, si cela était possible. Dès que Soo Young eut fini son petit-déjeuner, ses parents lui proposèrent de faire un arbre généalogique. Ils ne proposèrent pas à Yong Sun qui excluait ce genre d’activités ennuyeuses. Comme à son habitude, l’enfant fut très heureuse de faire ça avec ses parents. Faire un arbre généalogique prenait du temps et les Jung prirent toute la matinée pour faire le leur. Une fois fini, fiers d’eux, ils décidèrent de l’afficher dans la salle à manger. Puis vint l’heure du déjeuner. Toute la famille était donc attablée près de l’arbre généalogique fraîchement réalisé. Yong Sun, entre deux bouchées, leva les yeux et l’aperçut enfin. «Vous avez tout écrit en rouge*… Remarqua-t-il -On a pris le premier stylo qu’on a trouvé, lui répondit son père. -Vous savez très bien que ça porte malheur, dit Yong Sun d’une voix grave. -Oh, arrête! C’est complètement stupide de croire à ça, s’énerva sa mère. -Chacun ses croyances, termina Yong Sun en quittant la pièce sans finir de déjeuner.» Ses parents soupirèrent, exaspérés parle fait que leur fils soit superstitieux. Tout en continuant de manger, la cadette ne cessa de poser des questions à propos de ce que son frère venait de dire mais ses parents ne lui répondaient que peu, ne souhaitant pas que leur fille soit, elle aussi, superstitieuse.
Le déjeuner fini, l’enfant partit rejoindre ses amis en ville. Après un certain temps passé dehors, ils décidèrent de rentrer chez eux. Sur le chemin du retour, ils parlaient tous de fantômes et autres choses surnaturelles. «Soo Young, tu sais qu’un fantôme vit près de chez toi? C’est celui de la personne qui vivait dans la maison détruite. Beaucoup de gens disent qu’à force de vivre aux alentours, il a désormais envie de se venger des Jung, dit l’un des enfants. Ils se tournèrent tous vers Soo Young mais cette-dernière était plongée dans ses pensées. C’est sûrement celui que j’ai aperçu hier, pensa-t-elle. «Qu’est-ce que tu veux dire par vengeance? demanda Soo Young à l’enfant qui venait de parler. -J’ai entendu dire qu’il souhaitait se débarrasser ses Jung par n’importe quel moyen, lui répondit-il.» Soo Young comprit tout de suite et se figea, faisant un lien entre le désir de vengeance du fantôme et le fait qu’ils aient écrit en rouge et que cela porterait malheur. «Ne t’inquiète pas, ce ne sont que des histoires, tout ça, la rassura l’une de ses amies» Mais la petite fille l’ignora et s’empressa de rentrer chez elle. Dès qu’elle ouvrit la porte, ses parents remarquèrent sa pâleur et son air inquiet. «Tu vas bien? Lui demanda sa mère. -Oui, ne vous en faites pas, tout va bien ! Répondit-elle d’une voix tremblante.» Elle ne laissa pas le temps à ses parents de lui répondre et se précipita dans sa chambre pour aller chercher son collier, puis elle redescendit et sortit rapidement dans le jardin pour se rendre au même endroit où, pour la première fois, elle avait rencontré le fantôme. Cependant, cette fois le pendentif s’agita seulement légèrement, sans plus. La cadette pivota alors un peu et là, le pendentif pointa, de la pointe du lisse caillou, le fantôme qui, bien sûr, était invisible aux yeux de Soo Young, qui voulait lui parler, en espérant avoir une réponse, ou pouvoir entendre la réponse. «Bonjour. Je m’appelle Jung Soo Young. Des rumeurs disent que le fantôme du seul habitant de l’ancienne maison qui s’élevait ici souhaite se venger de ma famille et se débarrasser des Jung par n’importe quel moyen, commença-t-elle, sûre d’elle. Je veux bien accepter que tu en veuilles à certains membres de ma famille mais ils sont maintenant décédés et nous, nous n’avons rien à voir avec cette maison. Aussi, j’aimerais savoir ce que tu comptes faire de nous? Tu espères nous tuer? Demanda-t-elle à l’être invisible qui se tenait devant elle.» L’enfant resta là, à fixer le vide, espérant, attendant une quelconque réponse mais rien. Elle continuait d’attendre quand son frère sortit de la maison. Dès qu’il sortit, la petite fille vit le pendentif suivre les mouvements du fantôme, tirant sur son cou, qui se dirigeait vers son frère. Encore une fois prise de panique, elle courut vers son frère. «Oppa! dit-elle en essayant de masquer son inquiétude peut-être injustifiable.» Tandis qu’elle rejoignait son frère, elle remarqua que le collier commençait à se baisser, signe que le fantôme avait cessé d’aller vers Yong Sun. Elle sourit et elle rentra avec son frère pour, quelques heures plus tard, dîner en famille. La fin de la semaine se déroula sans encombres. Soo Young gardait toujours son collier sur elle, non pas pour partir à la recherche du fantôme ou pour communiquer avec lui (elle avait bien remarqué que ce qu’elle avait fait était vain), mais parce qu’elle était effrayée par le désir de vengeance du fantôme dont parlaient les habitants de la petite ville. Un soir, en début de semaine, Yong Sun sortit. Ni ses parents, ni sa petite sœur ne savaient pourquoi il sortait mais ils le connaissaient et ils savaient qu’il rentrerait rapidement. Malgré ça, la cadette s’inquiétait pour son frère. En effet, quand il était parti, elle avait remarqué que son collier le pointait. De ce fait, elle s’inquiétait bien plus que ses parents.
…
Yong Sun se dirigeait vers un petit bois, pas très dense qui était traversé par une route suffisamment large pour deux voitures. Alors qu’il entrait dans le bois, il fut traversé par un sentiment étrange et, sous le choc, il tomba ais tout de suite après, il se releva rapidement. «Je vais enfin pouvoir faire ce que je souhaite faire depuis tellement longtemps, dit-il d’une voix qui n’était pas la sienne.» Il se retrouva avec une arme à feu dans la main et après avoir prononcé ces paroles, il le pointa vers son crâne et tira.
…
Au bout de quelques heures, les parents de Yong Sun commençaient à s’inquiéter pour leur fils. Ils allèrent voir Soo Young. «Tu ne sais vraiment pas où est ton frère? L’interrogea son père. -Non, je ne sais pas du tout où il est… Désolée, lui répondit-elle, elle aussi inquiète.» La famille décida d’attendre le lendemain matin, espérant revoir Yong Sun.
…
Le lendemain matin, à l’aube, un homme partit traverser le petit bois pas très dense où Yong Sun s’était rendu la veille pour se ensuite aller jusqu’au petit fleuve qui coulait aux alentours du petit bois. Le soleil venait à peine de se lever, l’herbe et les feuilles des hauts arbres étaient légèrement mouillées et, sous l’influence du vent, quelques gouttelettes tombaient soigneusement sur la route gravillonnée. Malgré le soleil qui commençait à rayonner, l’entrée de la forêt était assez sombre et l’homme ne remarqua pas immédiatement le corps du jeune homme qui était allongé près de la route. Le passant finit par se tourner pour observer l’une des nombreuses plantes qui étaient installées sur le bord de la route et, enfin, il aperçut le cadavre. Ne sachant pas quoi faire, il appela la plus rapidement possible la police.
…
Le lendemain matin, Yong Sun n’était toujours pas rentré, ils étaient donc tous davantage inquiet. Durant le petit-déjeuner, ils reçurent un appel. «Allô? -Bonjour, je suis bien chez les Jung? Demanda l’interlocuteur. -Oui, c’est pour quoi? Répondit le père de Soo Young. -C’est la police. Un passant a aperçu un corps dans un petit bois non loin de là, il semblerait que ce soit celui de votre fils, dit-il d’une voix chancelante.» Il continua de parler avec le policier un certain temps pour voir plus d’information. Quand la petite fille entendit le nom du bois, elle mit son manteau, des chaussures et sortit immédiatement, bien trop inquiète pour son frère et elle s’imaginait déjà le pire. Avant même d’arriver dans le petit bois, elle était en larmes, essayant de se persuader que ce n’était pas arrivé mais quand elle arriva à l’entrée du bois, la réalité la rattrapa et éclata en sanglots devant le cadavre de son frère aîné. Elle ne prêtait aucune attention à son collier qui s’agitait et qui pointait dans son dos.
Quelques heures passèrent et la petite fille commençait à se calmer. La famille était actuellement au commissariat. Une enquête allait être ouverte pour identifier les causes de la mort, déterminer si c’tait un meurtre ou un suicide. Cette dernière hypothèse était rejetée par la famille et surtout par la cadette qui savait très bien que c’était le fantôme qui avait tué son frère.
Après leur visite au commissariat, tout le pays était déjà au courant de la mort du jeune homme et la famille dût répondre à certaines questions de journalistes pour connaître leur point de vue sur cette histoire et ils disaient tous la même chose : ce n’était pas un suicide. Mais malgré qu’ils pensent cela, l’enquête démontra le contraire. Cependant, Soo Young savait ce qu’il s’était passé mais elle ne pouvait rien dire, elle savait que personne ne la croirait. Déjà que ses parents trouvaient la superstition stupide, elle était sûre qu’affirmer sans failles que c’était un fantôme le meurtrier la ferait passer pour une imbécile naïve, suffisamment naïve pour croire que la babiole que le vendeur lui avait offerte fonctionnait. Elle ne voulait pas de ça, c’est pourquoi elle n’a cessé de se taire, de répéter les mêmes choses que ses parents quand on lui posait des questions.
Après quelques jours mouvementés durant lesquels la famille ne cessait d rencontrer des journalistes, cette-dernière pu enfin retrouvé la vie calme qu’elle menait malgré qu’elle du faire le deuil de Yong Sun.
Une semaine plus tard, tout était redevenu tranquille. Soo Young et sa mère partirent faire un tour en ville pour se changer les idées. Les habitants de la ville, respectueux, ne leur parlaient pas de leur fils, et restaient silencieux à propos de ce qu’il s’était passé. L’enfant était heureuse bien que, désormais, un grand vide subsistait dans sa vie ce qui, parfois, la rendait triste ou la faisait pleurer. Heureusement ses parents étaient là et pouvaient la soutenir, comme elle, elle pouvait les soutenir quand ils n’allaient pas bien.
…
Pendant ce temps, le père de l’enfant était resté à la maison et rangeait le peu de bordel qui y était. Il se dirigea ensuite vers la salle à manger où Soo Young avait laissé son collier. Son père le prit et le regarda en souriant. Comment peut-elle croire en ça? Se demanda-t-il. Puis, d’un coup, le pendentif commença à se balancer légèrement pour ensuite pointer quelque chose dans le dos de Mr. Jung qui, par réflexe, se retourna. Bien évidemment, il ne vit rien et rit en pensant avoir pu croire qu’un fantôme était derrière lui. Cependant, il fut traversé par le même sentiment que son fils avant sa mort et, comme lui, il tomba sous le choc, puis se releva avec force. «C’est tellement simple de tuer des humains… Il suffit de déguiser un crime en suicide, et on ne peut même pas être suspecté. De toute façon, seule la petite connaît mon existence, je n‘ai rien à craindre, s’exclama-t-il de la même voix que son fils avait, juste avant de mourir.» Cette fois-ci, il prit lentement l’un des couteaux restés sur la table puis il poignarda le corps dont il venait de prendre possession avant de le quitter, de le laisser pour mort dans la salle manger, le couteau en sang posé sur la table.
…
Quelques heures plus tard, Soo Young rentra chez elle avec sa mère. Elle la précédait et c’est elle qui ouvrit la porte en première. Comme elle avait vu le corps de son frère mort, elle aperçut celui de son père et resta paralysée face à celui-ci. Les larmes coulèrent sur ses yeux, son regard était vide, elle ne cria pas. Sa mère la rejoignit rapidement et, avant de voir le corps de son mari, vit sa fille en larmes, fixant quelque chose dans la salle à manger. Elle s’avança un peu et là, elle vit le cadavre. Sous le choc, elle eut la même réaction que sa fille et ni la fille, ni la mère, n’avait le courage de prévenir le police, elles savaient toutes les deux que cela allait être considéré comme un suicide et elles ne l’accepteraient pas. Enfin, Soo Young se décida à tout dire, à propos du fantôme, à sa mère. Elle lui expliqua donc assez rapidement et elle remarqua ensuite que son père tenait dans sa main son collier. Sa mère, voulant exclure la piste du suicide, décida de croire sa fille et cette histoire de fantôme, bien que normalement, elle était le genre de personne qui ne croyait pas tout ce qui était surnaturel, superstition mais là, elle devait bien se rendre compte de l’étrangeté de l’affaire.
Mrs. Jung et sa fille voulaient toutes les deux laisser le corps, mais quelqu’un entra subitement dans la maison. Elles se retournèrent toutes les deux pour voir qui cela pouvait être, les yeux en larmes et les yeux écarquillés. Elles virent la porte s’ouvrir et l’une des voisines entrer. Lorsqu’elle les vit dans cet état, elle se précipita vers elles. «Que se passe-t-il? Vous avez un problème? S’empressa-t-elle de demander.» Personne ne répondit, la voisine ne fit que tourner la tête pour comprendre ce qu’il venait de se passer. Elle se dépêcha d’appeler la police pour la prévenir mais Mrs. Jung la retint. «Je sais très bien que ce n’est pas un suicide et je sais aussi très bien ce que va dire l’enquête et je ne veux pas entendre ça, dit-elle d’une voix hésitante.» La voisine hocha la tête, compréhensive et elle raccrocha.
*'Eomma' veut dire 'Maman' en coréen. / *'Oppa' est littéralement traduit par 'Grand-frère' en coréen mais ce mot peut aussi désigner un garçon plus âgé. / *Le rouge est utilisé pour écrire le nom de personnes décédées. Écrire le nom de personnes vivantes de cette couleur porte donc malheur.
Pour pouvoir bien la modifier, j'aimerais des critiques constructives. Les simples "J'aime" ou "J'aime pas" ne seront pas acceptés. Je tiens aussi à préciser que je n'ai pas encore terminé de l'écrire, comme vous pourrez le constater en la lisant; la fin est un peu sèche^^. Voilà voilà, j'espère que cette histoire sera appréciée ! | |
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